lundi 26 mars 2012

AVRIL 2011

11 avril 2011 : premier article dans la Tribune de Genève.
M. Wittwer reconnaît qu'il y a un problème avec les enfants situés "dans la zone grise d'âge" et demande à la journaliste de ne pas donner de faux espoirs aux parents, car il ne s'agirait que de considérer des situations individuelles. Il relève que les parents auront toujours la possibilité de demander que leur enfant saute la seconde année de scolarité après qu'une équipe pédagogique ait évalué son niveau de maturité.

Récapitulons :
Si j'ai bien compris, il vaudrait mieux que l'enfant commence sa scolarité avec des enfants ayant jusqu'à un an de moins. Qu' à la fin de sa première année, il soit examiné par une équipe pédagogique spécialisée qui évaluerait son degré de maturité. En cas de "réussite", il sauterait une année et se retrouverait avec une nouvelle classe. En cas d'échec, il rsterait avec les plus petits.


Questions :
1. Qu'est-ce qu'une équipe pédagogique spécialisée (des psy, des éducateurs, etc)?
2. Les parents auront-ils accès aux résultats des tests?
3. En fonction de quels critères déclare-t-on qu'un enfant n'est pas assez mature?
4. Qui paie l'équipe pédagogique spécialisée?


Les parents de notre groupe restent dubitatifs: ne serait-ce pas plus simple, moins coûteux pour le DIP, de permettre à ces enfants de commencer tout simplement l'école avec des enfants de leur âge? Les motivations de Monsieur Beer restent nébuleuses mais nous apparaissent comme très contre-productives et surtout coûteuse pour les contribuables.

26 avril 2011 :
Dépôt d'un recours à la chambre administrative de la Cour de Justice par les parents mentionnés plus haut. Presque tous  les intervenants sont formels: nous n'avons aucune chance de gagner ce recours à Genève, mais c'est le passage obligé pour aller au Tribunal Fédéral voire à Strasbourg si cette cause nous paraît injuste. Ce qui est le cas, car nos enfants d'août perdent d'emblée un an sur leur CV dès le début de leur scolarité, ceci dans un environnement professionnel où les études ne cessent de se complexifier et de se rallonger.

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